Base de la Hermandad del Calamar
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Base de la Hermandad del Calamar

Sur un ilot des Caraibes, non loin de Panama, se trouve le repère principal des Corsaires Espagnols de la Hermandad .
 
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 A une table vite débordante de plats et de cruchons

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Baron Bodissey

Baron Bodissey


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MessageSujet: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMar 20 Nov - 0:19

"Le baron Bodissey, des Libres Marchands ferengi, vous salue bien, fiers compadres.

L'homme qui prononçait ces mots de courtoisie était dans la force de l'âge, à peine une légère rotondité de son abdomen et les pattes d'oie sur sa trogne réjouie laissaient-elles pressentir l'inexorable travail du temps sur sa robuste carcasse. Il était vêtu d'un pourpoint de bonne coupe en velours vert sombre et aux crevés* jaune d'or, d'un haut-de-chausses vert olive galamment troussé sur des bottes d'un cuir noir étincelant. Une rapière à la poignée travaillée battait ses flancs. Sa large faluche noire, ornée d'une plume d'autruche teinte en vermillon, abritait un visage rieur, aux yeux pétillants de malice.

Un garçon de salle, qui avait l'œil pour connaître les clients généreux, s'empressa de le conduire à une table. Avec un clin d'œil, Bodissey le gratifia d'un demi-sequin vénitien, lui pris le bras et l'entraîna jusqu'à une table mieux éclairée et aux sièges plus confortables restée libre.

– Mon ami, tu me sembles être un homme de goût. Va dire à ton maître que je le prie de bien vouloir me faire la grâce de venir à ma table. Je souhaiterais en effet qu'il m'indique à quelles heures je pourrais avoir l'immense plaisir de saluer Jean de Pourrières qui a, je le crois, ses habitudes ici…
Et en attendant de me faire porter de cette omelette et de votre meilleur rioja d'Espagne qui font la renommée de ces lieux, apporte-moi un flacon de xérès et des olives manzanillas. N'oublie pas du pain du jour et les fromages d'Ibores, sans oublier le pata negra de Guijuelo dont je goûterai avec grand plaisir quelques tranches.
Et n'oublie pas, si tu sais bien me servir, je saurai bien te payer. Va, mon drole…"

Et le baron n'attendit pas en effet longtemps. Force victuailles s'empilèrent bientôt devant sa panse rebondie et son visage souriant. Il commença à les déguster en attendant l'arrivée du maître de céans.

* Les crevés d'un pourpoint sont ces échancrures qui ornent les manches bouffantes qui enveloppent le haut de l'avant-bras et qui laissent apparaître une doublure d'une couleur et d'une étoffe généralement différentes.
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Jacq Lional

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMar 20 Nov - 11:10

Un vieil homme, toujours assis à la même table, dans le même coin d’ombre et contre le même coin du mur observé de ses yeux bleus glacials le nouvel arrivant. Son visage immuable, marqué par les combats et dont de fins cheveux blancs, fin et long s’échappaient fut l’espace d’un bref instant marqué par une faible curiosité. N’ayant rien perdu de la conversation et après avoir un peu plus observé cet homme au manière excentrique, il se décida à se lever. Avec lenteur et raideur, il s’extirpa de son siège, non sans l’aide d’une béquille qui ne le quittait désormais plus. A mesure que sa grande carcasse avancée vers le Baron, l’ombre glissait sur lui. On pu ainsi mieux le distinguer. Un lourd vêtement de cuir rapiécé qu’il ne quittait jamais, son éternel tricorne et un pantalon de grosse toile marron clair constituaient la majeure partie de ce qu’il portait. A cela, il fallait ajouter des bottes de cuir – ayant elle aussi vécu de meilleurs jours – et un armement conséquent : tromblon, pistoles et sabre d’abordage.

Grognant quand la lumière inonda sa face sans âge, il termina sa traversé juste devant le fin gourmet. Restant ainsi debout, l’air méfiant, il le fixa.


« Que voulez-vous au Capitaine De Pourrières étranger ? »
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Baron Bodissey

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMar 20 Nov - 13:02

Le baron se leva et, faisant un geste invitant à s’asseoir son interlocuteur, lui répondit :

« Seriez-vous le maître de céans ? Quoi qu’il en soit, souffrez que je vous invite à vous asseoir et à partager ma collation. Je répondrais avec joie à votre légitime curiosité, pour peu que je sache à qui j’ai l’honneur de parler. Mais sachez toutefois que je suis ici à l’invitation du capitaine De Pourrières qui m’a fort aimablement convié à venir céans lui rendre visite. »

Sur cette réponse, le baron se rassit et, empoignant le pichet de xérès, servit au vénérable personnage une généreuse rasade de ce nectar, et ponctua cette libation en levant son verre.

« Je bois à la fraternité bachique qui devrait unir chaque homme digne de ce nom. Bonum vinum laetificat cor hominis. »
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Jacq Lional

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMar 20 Nov - 14:30

Le vieil Anglais resta un instant debout, scrutant avec cette défiance qui le caractérisait la chaise et la table qui lui étaient proposées. Finalement, il s’assit à son tour et prit le verre qui lui était tendu. Le portant à son nez, il renifla le breuvage tel un chien de chasse avant de se tourner vers Cortez. Ce dernier, excédé par la prudence maladive de l’Octopus lui lança un regard meurtrier. Visiblement peu convaincu, le Capitaine en bu une gorgée avant de reporter son attention vers son interlocuteur qu’il n’avait pas quitté des yeux.

« Non, je ne suis pas le maître de ces lieux, celui-ci s’appel Rymkawa et je suis étonné que vous ne le saviez pas… Quand à vous, je suppose que vous êtes un marchand vu votre accoutrement de bouffon. Pour ma part, je suis le Capitaine Jacq Lional, Octopus de la Légion. Si c’est le Capitaine de Pourrières qui vous a fait venir, nous allons l’attendre ensemble. »

Joignant le geste à la parole, Jacq Lional sortit une de ses pistoles qu’il commença à inspecter, gardant toujours un œil sur l’individu suspect.
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Baron Bodissey

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMar 20 Nov - 15:06

Le baron, loin de se démonter, commença par déguster une gorgée de son xérès, se lança dextrement une olive dans le bec, et répondit en souriant à cette bravada :

« Messire Lional, vos scrupules vous honorent. Quant à mon accoutrement, s’il n’a pas l’heur de vous plaire, je m’en soucie peu. Il m’importe plus qu’il plaise aux dames qu’aux vieux soldats, aussi valeureux soient-ils. Mais prenez donc une tranche de ce pata negra, il est tout à fait exquis. Et n’hésitez pas à poursuivre votre libation avec ce rioja qui n’est des pires. »

Le baron fit glisser l’assiette de jambon en direction de Jacq Lional et empoigna le pichet de rioja pour lui remplir un autre gobelet.
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Jacq Lional

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMer 21 Nov - 14:05

Repoussant l’assiette avec mauvaise humeur et méfiance, le vieux Capitaine grogne :

« Je n’ai pas faim, quand à votre accoutrement aussi ridicule que détestable, il ne sert strictement à rien sur le pont d’un navire ! Mais j’aimerais que vous répondiez à cette question : qui êtes-vous ? »

Posant sur la table son arme parfaitement vérifiée, il sort de son manteau une espèce de gourde de fer qu’il porte à sa bouche.
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Baron Bodissey

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMer 21 Nov - 15:09

Posément, le baron examine ces ongles, puis extirpe de son pourpoint une missive sur papier fin, propre à être transportée par pigeon voyageur. Il la tend à son interlocuteur en disant ces mots :

« Messire Lional, je ne vous connais pas non plus. Comme je vous l’ai déjà mentionné, je suis venu ici à l’invitation du capitaine de Pourrières qui m’a aimablement prié de me rendre chez vous.
Pour répondre à votre requête, je suis fondateur avec le capitaine Cugel Atine de la confrérie des Libres Marchands ferengi et je suis venu en paix.
Toutefois, quant à ma tenue, je n’ai pas connaissance d’être sur le pont d’un navire céans, à moins d’avoir la berlue. Me chercheriez-vous une querelle d’Allemand ? Ce qui, pour un Anglais, me paraîtrait une fort bonne gausserie. Ou porteriez-vous le point d’honneur à défier tous les voyageurs dont la vêture vous paraît jurer avec votre propre opinion de la mode qui trotte ? En ce cas, vous me trouveriez prêt à répondre à votre défi à l’heure et dans le lieu qu’il vous plaira de m’indiquer. Mais je gage que la futilité du motif de ce duel offrira aux rieurs de quoi alimenter force railleries. »

Sur la lettre tendue par le baron, il est possible de lire ceci :
[diplomatie] Salutations


Salutations à vous, cher confrère,

Passant sur le quai non loin du phare rouge, mon attention a été appelée sur une grande hourque au nom évocateur. j'ai aussitôt pensé que vous étiez dans ls parages et me suis fait un plaisir de vous adresser mes salutations les plus cordiales.

J'espère que vos affaires fructifieront dans le Pacifique, et vous convie, si vous en avez le temps, à passer à la maison de la Hernandad, sur l'île située en face de Panama, à la taverne du "Calamar farci".

En toute hypothèse, recevez mes chaleureuses pensées .

Jean de Pourrières


Capitaine Jean De Pourrières
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Jacq Lional

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMer 21 Nov - 18:42

Saisissant la lettre, Lional en entreprend la lecture. Une fois celle-ci terminé, il passe un certain temps à l’examiner avant de la rendre à son interlocuteur et de dire :

« Il semble en effet qu’il s’agisse de l’écriture du Capitaine De Pourrières. Ensuite, sachez que votre « mode » n’est qu’une coquetterie futile pour personnes aussi artificielles que leurs habits. Mais je me méfie bien de tous les voyageurs qu’il s’inspire la méfiance. Et vous en faites parti ainsi, que tous les marchands quelque soit leur origine. Pour avoir fait parti pendant un certains temps d’une de ses organisations soi-disant mercantiles, je sais à quoi m’en tenir. Les gens de votre espèce sont pour la plupart de vulgaires charognards, se disant pacifiste mais dirigeant en sous main de véritables organisations militaires, se disant parfaitement en règle mais vendant des quantités phénoménales d’armes pour alimenter les conflits. Alors oui, vous m’inspirez de la méfiance. Quand à votre « duel », si j’avais voulu vous tuer, je l’aurais fait sans vous donner l’occasion d’utiliser votre bout de métal. »
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Baron Bodissey

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeJeu 22 Nov - 1:46

Le baron répliqua en ces termes choisis, tout en conservant sur sa face un sourire réjoui.

« Vous me voyez ravi, cher Monsieur, de votre bonhomie. Votre franchise m’honore autant que vos scrupules. Quant à vos suppositions sur mon état et mon passé, je les considère comme sans fondement et je vous prie donc de vouloir bien vous les y concéder. M’avez-vous vu ou entendu faire le marchand de canons envers qui que ce soit, je ne le pense pas. De plus, votre passé personnel ne me regarde en rien, mais s’il vous faut à toute force faire part de vos fautes – réelles ou imaginaires –, voyez avec un prêtre plutôt qu’avec moi pour une confession. Si votre repentir est sincère, il saura vous absoudre. Et dans le cas où vous tiendriez de la religion réformée, votre examen de conscience ne regarde que vous et le Tout Puissant.
Maintenant, quant à la méfiance que je vous inspirerais, nous vivons une époque cruelle aux faibles et je ne saurais vous reprocher votre légitime prudence. Celle-ci cependant ne saurait se concevoir sans un minimum de courtoisie. Vous remarquerez que je n’ai pas réagi aux épithètes malsonnantes dont vous m’avez affublé à plusieurs reprises. Mais est-ce ainsi que l’on accueille les voyageurs chez vous ? Auquel cas je me permettrais de vous dire que le mépris dont vous fîtes preuve ne rejaillira que sur votre propre honneur. Monsieur, je vous prie donc de me laisser profiter de cette table car je n’ai que faire des fâcheux de votre espèce. Et s’il vous prenait la fantaisie d’utiliser votre pistole à mon encontre, je gage que vous n’y gagneriez que l’opprobre sur votre nom. »

Et ayant terminé sa diatribe, Bodissey reprit une gorgée de son gobelet avant de s’intéresser aux mets ô combien plus intéressants que son importun convive.
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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeJeu 22 Nov - 22:54

- Ah, je vois et entends que vous avez fait connaissance, c'est que le monde est fort bien fait !

Depuis quelques minutes, Jean de Pourrières écoutait avec intérêt ce dialogue improbable entre deux hommes qu'il avait en très haute estime. Jacq Lional, qui promenait de par ces mers un caractère au vitriol qui était une invitation permanente à la philosophie, à la remise en cause de toute apparence pour en saisir le sens caché.
Le baron Bodissey, qui après lui avoir sauvé un jour la vie, avait ébloui jean de Pourrières par sa tranquille générosité - et continuait aujourd'hui de l'étonner par sa bonne tenue à table, une tenue d'épicurien dans le bon sens de l'acception ; sans excès, mais avec choix.
L'élégance du baron lui rappelait certains costumes entrevus au parlement de Provence, lorsque son père l'y avait emmené une fois, à Aix, lorsqu'il était enfant.

- Je vous remercie vivement, baron, d'avoir bien voulu répondre à mon invitation. Permettriez-vous que mon ami Jacq Lional poursuive à notre table cette conversation esquissée, mais autour d'une idée qui pourrait être : "Qu'est-ce que la vie signifie pour moi ?" ? Voici quelque chose rapporté de Panama et que je voudrais partager avec vous.
Et ce faisant, Jean déposa sur la table le contenu d'un sac de toile qu'il portait au côté : trois figatelli, trois miches de pain au pavot, trois fromages de brebis, trois fiasques de vin blanc doré d'Ischia, fermées, en guise de liège, par des bouchons de romarin.
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Baron Bodissey

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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeMer 28 Nov - 0:52

Entendant ces mots, le baron releva la tête de ses agapes. Un sourire plus large traversa sa face rubiconde. Il se leva et donna une forte brassée à ce nouveau convive.

« Jean, mon ami, mon frère, je suis bien aise de vous voir ici ! Venez donc vous asseoir et me goûter ce vin de rioja ! »

Et joignant le geste à la parole le baron installa sur un siège son nouvel interlocuteur pour lui servir un verre derechef.

« Les renforts que vous amenez à ce champ de bataille culinaire n'y feront rien, mon ami. Leur sort en est jeté : ils finiront quand même dans notre panse de cyclopes. Pour le plus grand plaisir des combattants et vainqueurs.

Quant à poursuivre sur des terrains aussi dangereux que la philosophie notre conversation, je n'y vois aucun inconvénient, mais quand nous aurons bataille gagnée, car il est bien connu que l'homme pense mieux la panse pleine. »

Et présentant chaque plat à Jean de Pourrières pour qu'il y fasse honneur, le baron par ce prompt renfort, commença à faire un sort à sa collation.
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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitimeJeu 29 Nov - 10:01

- Voilà comment je pense la vie : en amitié avec le monde, en harmonie avec ma propre espèce ! Buvons ! Ripaillons ! Puis devisons !

Et Jean après avoir serré cette main tendue avec effusion, et échangé un sourire jovial avec son commensal, dégusta avec l'air caractéristique des épicuriens fort entraînés ce nectar que lui offrait le baron. Quel contraste entre ces deux hommes. L'un, grand commerçant devant l'éternel, faisait montre d'une élégance utile évidemment à son métier, l'abordage d'un client nécessitant d'autres armes que le sabre et le canon ; l'autre, avec sa grande barbe hirsute qui lui mangeait une bonne partie du visage, ses vêtements usés et des plus simples, pour partie empruntés au costume Nukak, mais des plus confortables en mer comme en forêt.
Et quel exemple aussi de ce que les différences sont autant d' occasions de mutuels enrichissements !
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MessageSujet: Re: A une table vite débordante de plats et de cruchons   A une table vite débordante de plats et de cruchons Icon_minitime

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