Las Casas, brigantin de guerre, Cne Jan di Pourriéro

Au port d'Acapulco. Le fourrier inspecte le navire de fond en comble, ce que j'ai fait tantôt moi-même avant de l'acheter. Les travaux d'amélioration ont commencé et je presse le chantier car il nous faut partir pour le Sud, vers lequel vogue déjà les trois quarts du groupe d'Acapulco.

Toujours en travaux. Nous ne prendrons pas la mer avant la semaine prochaine.

Nous avons pris la me hier, et sommes en 192. Uns caraque pirate nous a pris en chasse.

Nous arrivons à cinq nautiques de Puerto san José, et tâchons de passer un barrage de navires ennemis :



Nous venons de jouer un trois-ponts inconnu, un galion amélioré hollandais et un trois-ponts pirate, que nous essaierons de semer à la faveur de la nuit. Restent ces voiles sur notre route à l'Est ...

Depuis la fin de la semaine, nous relachons à Puerto San José, après un sérieux accrochage avec un trois-ponts pirate qui en est ressorti quelque peu abîmé, mais continue à roder aux environs.
J'ai confié là mon fidèle second, Jean-Pierre, a surveillance du navire de notre frère Victor, retenu cette semaine pour affaires à l'intérieur des terres.
J'ai prévu de reprendre la mer mercredi à l'aube.

Comme prévu, nous avons pris la mer à l'aube et sommes en 170, à UT.

A l'entrée du golfe des marcnads, entre Puerto San José et Puntarenas, nous attendons Victor qui doit prendre la mer pour nous rejoindre en fin de semaine ; dans ce laps de temps, une partie des voiles reste carguée et j'offre à l'équipage l'occasion de s'exercer au canon ainsi qu'à l'abordage.

Un portrait de Las Casas que j'ai trouvé intéressant :

" Barthélemy de Las Casas est de cette race d’hommes qui brise les catégories de l’histoire. Ce dominicain du Siècle d’or espagnol fut placé au panthéon des droits de l’homme par la Révolution française. On en déduit qu’il était en avance sur son temps. Non, Las casas n’est pas le Don Quichotte des droits de l’homme. Il ne se bat pas pour des idées qui lui vaudront une statue en l’an 2000 : le défenseur des Indiens lutte pour des hommes réels ; il est donc de son temps, et terriblement, mais ans le chercher.
La figure de Las casas surgit du drame de l’Amérique indienne. L’image de l’extermination des Indiens accompagne celle de leur défenseur. Vraie ou fausse, cette image est inséparable de l’histoire de cet impitoyable accusateur de ses compatriotes. L’Espagne est-elle entrée dans le Nouveau Monde par un génocide ? L’Église avec l’Espagne serait alors en état de péché mortel.
La vérité est différente. Las Casas, lui-même nous aidera à dissiper cette « légende noire » dont il fut l’involontaire instrument. En union avec les missionnaires et les théologiens des ordres religieux, il a provoqué dans l’Espagne du Siècle d’Or une prise de conscience exemplaire. Son terrible réquisitoire a été entendu. Charles Quint puis Philippe II maintinrent dans leur Conseil jusqu’à sa mort le plus implacable censeur de leur pouvoir.
Le prophète témoigne contre son peuple, mais c’est le monde entier qu’il accuse, ce « monde cassé » et « casseur » qui dévore ses enfants, comme Saturne. L’apôtre des Indiens fait face aux conquistadors, il affronte le choc de deux univers qui se rencontrent à l’aube de l’âge moderne : celui de l’homme blanc et celui de l’Autre[/size]. »

Ph. André-Vincent, Bartholomé de Las Casas, prophète du Nouveau Monde. Librairie Jules Ballandier, Paris.

Nous apercevons, au fond du golfe des marchands, les voiles d'un lougre apparemment occupé à un pillage méthodique.

Voici le compte rendu consigné sur le livre de bord.
Samedi 5 avril 1608, à la faveur d'une brise de terre, Le Las Casas entre dans le golfe et se glisse entre deux navires marcands espagnols. Apparemment, le lougre ne nous a pas aperçus, et les roulemlents de ses canons nous parviennent tout au long de la journée, que nous passons à l'ancre. Vers 23h20, je fais lever l'ancre et, profittant d'une brise de mer encore assez soutenue, Le Las Casas pénètre pls avant dans le golfe, le lougre étant toujours sur la même position ; dans le soleil couchant, j'ai pu vérifier la couleur de son pavillon : bleu fleur de lysé, c'est un Français ! Il ne nous a toujours pas vus, nous sommes en début de nuit à un nautique de lui, cachés au coeur d'un autre groupe de marchands. Je fais charger les trente canons, notre navire est mis en branle-bas de combat dans le plus grand silence.
Dimanche 6 avril 1608, O5h30, je fais lever l'ancre, et nous dérivons vers le lougre, lentement, sans aucun bruit, dans l'obscurité totale : le courant est avec nous !
Nous arrivons à une trentaine de mètres de lui ; si tout était silencieux chez les marchands, nous percevons chez le corsaire français une certaine agitation ; manifestement, ils se préparent à une attaque, mais sur un marchand ; ils ne nous ont toujours pas vus ; comme convenu, je fais tinter une piastre sur la lame de mon sabre ; c'est le signal, les lueurs des mèches courent sur le pont, les canons vont parler et, à cette distance, quinze bouches à feu sur un pont de lougre, ça va saigner ...
Et puis soudain, je hurle : éteignez - moi ces mèches !!!
Dans la lueur d'une torche sur l'arrière du lougre, je viens d'apercevoir pendant une fraction de seconde la marque de l'Ordre de Malte !
Je hèle alors le capitaine français et me fais reconnaître ; je lui apprends ce que le destin vient de lui offrir, c'est-à-dire une chance de profiter de sa retraite un jour peut-être. Brave Charles Von De Potaytoze, il continuera tout le dimanche à pourchasser un marchand finalement abordé ce jour.
L'équipage du Las Casas était frustré, et moi le premier : j'étais persuadé d'aborder le Français soupçonné de s'être introduit dans le Pacifique il y a quelques jours.
Désolé pour les pertes subies par notre confrérie.

Victor sur le brigantin rapide Ciclope, nous-même sur le brigantin de guerre Las Casas, écumons les eaux du golfe des marchands entre Puerto San José et Puntarenas - l'objectif étant en particulier d'aguerrir nos équipages respectifs.
Nous reprendrons le large en fin de semaine pour tâcher de rejoindre Thybo et Romain, et reconstituer le groupe d'Acapulco pour faire voile vers notre Grand Octopus.

Morgensetin est arrivé à Puntarenas; Victor, Thybo puis nous-mêmes l'avons canonné jusqu'à endommager sévèrement sa coque, mais n'avons pu l'empêcher d'entrer dans le port, où il a fait appel au chantier naval pour réparer promptement ce matin.
Il vient d'être rejoint cette après-midi par Vladimir Layx au commandement de Salto, tartane sous pavillon français.

Une frégate a remplacé la tartane.

Le site de Corsaire m'est inaccessible - est-il en travaux ??? Las casa est mouillé à un nautique du port de Puntarenas, puissiez-vous veiller sur lui, frères, car je ne puis le faire !

cela me rassure de ne pas étre le seul a pas pouvoir me connecter :p

idem pour moi

Si je ne dors pas ( et oui je dors aussi ! ) je prendrais en charge de le mouiller au large du port via un deuxieme pc avec un deuxieme routeur, ainsi je ne dois pas attendre 40 min pr t'aider

Grand merci ! Tu es un père pour nous, et l'équipage a voté à l'unanimité l'installation d'une statuette représentant notre Grand Octopus au sommet du grand mât ;

Galion rapide en 149, mais je doute qu'il s'agisse d'un corsaire, il est dans le récif !

Galion amélioré en 149, il est apparu vers 20h00 ; le trois-ponts pirate a fait mouvement - eux nautiques - vers nous entre 21h00 et 21h45, il est bord à bord avec Thybo : danger ; nous avons fait trois nautiques vers le Sud sur le 146 et nous trouvons sur cette longitude à deux nautiques Sud de la plage qui est en 143.