Une énorme Frégates d’escorte se découpe sur l’horizon… Ses voiles sont rouges et sa coque peinte en noir. Avec une vitesse insoupçonnée pour un navire de cette taille, le bâtiment embouque l’entrée du port. A sa proue, observant le repaire des Calamars, un vieil homme au visage méfiant et méprisant. Comme sorti de sa contemplation, le personnage se retourne, faisant claquer sa béquille alors qu’il se dirige vers l’arrière : une bordée d’injure suit, audible à une grande distance.
« Bandes d’incapables ! Bouseux ! Je vous ferais bouffer vos entrailles, c’est quoi cette manœuvre ?! »
Finalement, la Frégate arrive à s’amarrer, sous les « encouragements » de son Capitaine. Le vieil Anglais descend ensuite une échelle de corde le long de la muraille, refusant l’aide d’un pauvre jeune mousse terrifié d’un revers de sa main et d’une remarque cinglante ressemblant à :
« Dégage de là, je n’ai pas besoin d’une mère poule ! »
A distance raisonnable de leur supérieur, plusieurs marins armés jusqu’aux dents suivent…
L’irascible personne et sa garde rapprochée s’engouffrent sans hésitation dans la taverne. Au bar, la commande est expéditive :
« Sert nous du Rhum Cortez, les mat’lots, c’est plus ce que c’était ! » Regard en coin à ses hommes qui essayent de détourner le regard : « De vrais larves, des moules ! »
Puis, s’avançant vers le milieu de la pièce, il beugle :
« Potter, Pourrières, qu’est ce que vous foutez ?! Rymkawa, tu les as pas prévenu ?! Bougez vos fesses les scribouillards ! »