Visite de courtoisie

Un vieux pouilleux entre dans la salle. Œil caché, crochet à la main, jambe de bois… et le bout d’un tatouage dans le cou.

Bonjour jeunes Calamars,

Je suis Dom Pedrovasquez. Peu d’entre vous ont eu l’occasion de me voir de visu…
Je viens vous saluer, c’est bien la moindre des politesses.

Je reconnais ici peu de visages. Certains d’entre-vous s’interrogent sur mon retour et surtout sur les raisons de mon adhésion aux FDLC. C’est bien légitime de votre part. C’est pourquoi je vous rends visite. Disons, que c’est la seule obligation que j’ai envers vous : quelques explications que d’autres brailleurs de comptoirs ne méritent pas d’entendre, pour le moment.

Avant tout, la Hermandad ne m’a pas proposé de réintégrer ses rangs… bien qu’on m’ait envoyé un message de salutation. Il faut croire que cela n’aurait pas fait l’unanimité dans vos rangs.

Les plus jeunes d’entre-vous crieront à la trahison. Il n’en est rien.
De là d’où je… reviens, la notion d’appartenance ou de nationalisme ne veut pas dire grand chose. Soyons clairs, je n’aspire pas à la Piraterie !
De ma part, vous ne verrez aucune critique sur les choix d’appartenance de chacun. Chacun est libre de sa destinée. Mes motivations changent comme ce monde a changé, comme la Hermandad a changé… Elle n’est ni mieux ni moins bien que ce qu’elle a été, elle est différente.

Nos intérêts divergeront parfois, convergerons à d’autres moments.

Ceux qui me connaissent savent que je suis un homme d’honneur et de valeur. Pas question pour moi de favoriser un drapeau ou une confrérie. Concernant les FDLC, sachez que je suis « à son service » pour des raisons qui ne regardent que moi. La Hermandad ne m’appartient pas. Et je ne lui appartiens pas non plus. Les plus anciens d’entre-vous se souviendront avec quelle insistance j’ai toujours prié mes Calamars de traiter nos ennemis avec honneur, et en particulier les FDLC. Si vous deviez me considérer comme un ennemi, faites-le au moins avec respect. Pour ma part, je n’ai à ce jour aucun ennemi, tout au plus quelques comptes à régler, sans grande importance pour vous.

J’ai d’autres ambitions pour l’avenir des Caraïbes.

Comme vous pouvez vous en douter, j’ai beaucoup à faire et mon grand âge ne me permet plus de rester loin de ma cabine trop longtemps. Néanmoins, je puis passer quelques temps à vos cotés pour échanger.

Il s’assoit à une table et commence à sortir une bourse de tabac.

Après avoir suivi l'homme des yeux et écouté parlé, il quitta son tabouret de comptoir pour s'assoir à ces cotés .
Se retournant vers le Tenancier il cria :

Cortez !Sert donc notre prestigieux invité !

Puis admirant presque l'homme qui se tenait en face de lui il dit :

Tout d'abord bienvenu sur l'Ile Senor Pedrovasquez ... Vous avez rud'ment changé depuis notre toute première rencontre ... Quel nostalgie !

Sachez tout d'abord mon ami , que votre appartenance aux Frères de la côte m'importe peu .
De l'eau à couler sous ma coque de navire et depuis que cette Confrérie est devenu Indépendantiste pour servir le "bien" des caraibes , nous nous entendons beaucoup mieux .
Mais ce" bien" , justement , est basé sur leurs critères , qui ne seront pas toujours les notres .
J'ose espérer que cela n'arrive jamais , mais le jour où un Frère de la Cote s'en prendra aux biens que la Hermandad défend , cette entente laissera place aux cris et tonnerre de canons .
Mais Cher Dom , Je serais ravi d'en savoir d'avantage sur vos un an qui se sont écoulés !

Bon Cortez elles viennent ces boissons !

Plus d'un an ! Mias qu'importe. Mes "aventures" seront "publiques" dasn un avenir plus ou, moins proche.

Ce qui m'importe pour le moement c'est que vous compreniez tous le message que je vous porte : Je ne suis ni traitre ni ennemi tant qu'on ne me considère pas comme tel.

Mais dites-m'en davantage sur la Hermandad. Ou en êtes-vous ? Que sont devenu Touco, Joan Gomez, Sharkman et tant d'autres ?

Salut à toi Dom Pedrovasquez ! Quel plaisir de te voir enfin en chair et en os ! quoi qu'il en soit du passé et de tes allégeances présentes, sache que tu n'auras rien à craindre de la loyauté des membres de ton ancienne confrérie, pas plus que de leur combativité d'ailleurs ... en tous les cas si tu souhaites nous rejoindre je pense que tu es le bienvenu ici, en fait tu es même chez toi. Tu rentres quand ? sinon, tant pis, ça fera toujours un pirate loyal de plus, ce qui ne peut pas être un mal, et nous aurons peut-être l'occasion de croiser le fer.

Concernant les anciens compagnons de la Hermandad, je ne suis pas le mieux placé pour les évoquer, mais a priori beaucoup nous ont quitté définitivement, happés par le destin au sein de combats épiques. Mais ce fut le cas de beaucoup de confréries espagnoles ... jusqu'à ce jour.

Viva el Rey ! Viva Espana !

Potter rentra en trombe dans la taverne

- bordel ! un jour et demie qu'un pirate me colle au train ! J'ai enfin reussi à le semer , mais tout cela donne soif ! CORTEZ , UN VERRE !
il regarda les alentours de la salle, étaient présents , porco , rymkawa et un inconnu ...

il vint faire l'acolade à ses compagnons de combats et salua le viel homme .

Le grand octopuss me présenta au viel homme et quelle fut ma surprise quand j entendit le nom du mytique dom pedrovasquez !

- escusez moi de ne pas vous avoir reconnu , mais je crain que vous n ayez quitter les tavernes que je n y étais pas encore entré ...
il continua :
- quant a moi , je suis le commodore potter , apprenti diplomate au service de la bonne hermandad !

il s assit en attendant son verre .

Jacq Lional entra dans la Taverne du Calamar Farci complètement trempé, dehors, la tempête faisait rage. Enlevant son grand manteau de cuir craquelé, il le posa sur une chaise avant de s’approcher de la Table où étaient rassemblés les membres de sa Confrérie. Les saluant d’un hochement de tête, il prit un tabouret et le tira vers lui pour s’asseoir. Regardant autour de lui, il s’assura que personne ne les écoutait. Puis, Le Méfiant sortit d’une de ses poches intérieures une flasque de Rhum qu’il porta à ses lèvres.


« Alors, d’après ce qu’on m’a dit, le Dom Pedrovasquez est de retour…. Bizarre… Je le croyais mort dans l’explosion de son navire après une course poursuite effrénée pour sauver notre Reine… »


Le Capitaine d’origine Anglais continua pendant un moment son monologue, se parlant plus à lui-même qu’au reste des Corsaires rassemblés. Enfin, s’apercevant que les autres l’observaient d’un regard interrogateur et que l’ancien Calamar était présent, il reprit la parole :


« Ah, c’est vous ? Bien, je vous salue, je suis l’Octopus Jacq Lional. Si je peux vous donner quelques conseils que j’ai déjà donné au Capitaine Sparrow, méfiez-vous des autres Espagnols, ils veulent votre peau… M’enfin, vous êtes assez vieux pour savoir ça. Pour ma part, j’ai du respect pour un Capitaine que j’ai à peine connu mais dont les actions me sont restées en mémoire. Cependant, si jamais vous vous mettez en travers de ma route, je n’hésiterais pas une seconde…


Concernant la Hermandad, votre vision est juste et je vous remercie de votre clairvoyance, personnellement, je n’aurais jamais accepté que vous preniez le commandement de la Hermandad. Par contre, je pense que vous auriez pu rester du côté de l’Espagne mais cela est un autre débat et je respecte votre choix…


Bref, mais si vous nous en disiez plus sur vos motivations ? Et comment avez-vous survécu à l’explosion que vous avez vous-même déclenchée ? »

Ted n'était pas d'humeur à s'élancer dans de grands discours, debout, adossé à un vieux mur décrépi, jambes et bras croisés il fixait d'un regard à la fois teinté d'une joie extrème et retenue et à la fois d'un regard forcé de juge sévère qui lui allait si mal

Dom Pedrovasquez... Cela faisait si longtemps. Moi qui ai si longtemps combattu pour votre mémoire. Il est vrai que vous voir rallier les Frères de la Côte même si ces derniers sont devenus des amis, ne me laisse pas indifférent, après votre mort nous avons combattu sans relâche contre cette alliance qu'ils formèrent avec les Dies.

La Hermandad n'est plus ce que l'on peut considérer comme une confrérie nationaliste, ce temps là est révolu, il y a quelques mois le Roi apprenant nos pactes de non agression avec les FDLC et DWYBO lors de la fameuse "Coalition d'automne" fit mettre nos têtes à prix. Nous nous battons pour le drapeau "Del Ojo y Sangre" mais c'est notre drapeau et non celui du Roi. Un drapeau d'égalité entre les peuples, un drapeau d'apatrides, qui dénonce le carnage perpétré aux nouvelles indes contre les populations indigènes.
Je n'ai appris votre retour (et je pense nous tous), qu'après votre intégration aux rangs des FDLC. Je le répète cela m'atriste.
Je ne vous souhaite pas la défaite loin de là, et j'espère que dans n'importe quel lieu ou vous vous trouverez vous apporterez paix et prospérité.

Vive la Hermandad! Et Vive les Caraïbes! Noix de coco et sable chaud!

HRP

Excuser mon manque disponibilté, je prendrai le temps de vous répondre à chacun dès lundi.

HRP

Cher Ted,

Je peux comprendre votre déception, mais soyez cohérent avec vous-même. Vos dites que les FDLC sont vos amis, vous ne devriez donc pas regretter que je sois chez eux actuellement. De même, la Hermandad, me dites-vous, n’est plus nationaliste et vous défendez un drapeau d’égalité, représentant un idéal de liberté et de justice.
J’en conclue que la Hermandad et moi avons évolué exactement dans le même sens !
Car reportez-vous à la description des FDLC, vous y trouverez exactement les mêmes valeurs.

Se tournant vers Lional, visiblement encore frigorifié de l’averse torrentiel qu’il venait de subir

Monsieur Lional,
Ces espagnols qui veulent ma peau sont bien jeunes et n’ont pas connu l’époque qui a vu naître la Hermandad. Et ils n’en sont pas membres, à l’évidence, ils la craignent !
Pour rappel, la Hermandad n’était initialement PAS une confrérie nationaliste mais une organisation assassine. Cependant, à cette époque, elle avait besoin de ports d’attache qui malheureusement tombaient aux mains des Français et Anglais les uns après les autres. Il a donc fallu reconquérir ces ports et les rendre à l’Espagne pour garantir la sauvegarde de notre confrérie. Vous voyez, il s’agissait davantage de survie que de nationalisme.
Vous qui êtes un Octopus, pourriez-vous me dire combien de contrat la Hermandad à rempli jusqu’au bout sur l’année écoulée ?
Je doute que cette confrérie ait le moindre point commun avec ce que j’ai créé il y a de cela longtemps. Mais à nouveau, je vous le répète, je ne la juge pas pour autant car je pense que vous vous êtes adaptés à ce monde, tout comme moi…
Imaginez un jeune Capitaine espagnol inconnu qui débarque dans les Caraïbes et que celui-ci choisisse les FDLC. Cela ne ferai pas grand-bruit et ne vous dérangerai pas…
Considérez mon retour comme tel. De nouveaux horizons s’ouvrent et, d’une certaine manière, je fais fi du passé.
J’ai ouï dire vos propos chez Bob Le Borgne, et il m’ont paru plein de sagesse et vous avez raison sur un point en particulier : me salir, c’est salir la Hermandad. Pourtant, je m’en carre l’oignon comme de l’an 14 car tous ces propos vénimeux n’enlèvent rien à mon histoire. Ces jeunes idiots veulent me défier, mais ils n’ont rien compris, la Gloire et le Respect ne gagnent se pas seulement grâce aux exploits sur les mers. Il est simple de gagner une bataille si on a le vent favorable. Non, vous êtes jugé pour vos actions, vos réalisations et votre capacité à lever une armée pour une cause. On ne se souvient pas de moi pour les bateaux que j’ai coulés (sauf quelques victimes rancunières ou honorables), mais pour avoir créé une confrérie qui, à l’époque, était crainte de tout le monde. Et elle était crainte en raison de sa motivation et de son engagement derrière moi, pas en raison de notre force de frappe qui était déjà à l’époque inférieure à celle de FDLC ou de DWYBO. Les calamars de cette époque étaient des hommes dédiés à leur cause, prêt à mourir pour moi comme j’aurai été prêt à mourir pour eux.
Je vous souhaite d’en avoir d’aussi motivés !

Dom Pedrovasquez embrassa la salle du regard.

Il m’est difficile de vous expliquer ce que ces derniers mois ont été pour moi. Je vous dirai juste ceci : le Rey d’Espagne me doit plus que les quelques villes que je lui ai donné. Et comme vous semble-t-il, j’ai compris que les promesses d’un homme sur le trône valent moins qu’une chaloupe au plus fort de la tempête.
De là d’où je reviens, j’ai reçu une mission. Tous les moyens sont bons pour la mener à terme. Il s’avère que pour le moment, mes objectifs sont communs avec ceux des FDLC. Et je me permettrai d’ajouter que vous avez aussi des objectifs en commun avec eux. Enfin, sachez que vous pouvez me contacter pour toute demande quelle qu’elle soit.

Un dernier détail Capitaine Lional, vous êtes Octopus de la Hermandad, mais ce n’est pas ce qui est officiellement indiqué dans la présentation de la confrérie…la rigueur manque

Santé aux Calamars !

PPD la Hermandad ne défend en aucun cas les intérêts du polichinelle de Castille, le drapeau d'or et de sang est tout simplement notre drapeau historique.

Monsieur le Journaliste, je suis prêt à vous livrer la primeur de mes aventures et de mon histoire. Mais cet entretien aura lieu en privé et neccessitera quelques conditions (n'ayez aucune crainte, rien qui soit contre votre éthique).

Contactez-moi par pigeon.

Sur ce Messieurs, je vous salue et vous souhaite bon vent à tous !

Sort rapidement.